Si l’Alchimie a émergée chinoise, indienne, perse, égyptienne, mythique, grecque romaine, juive, chrétienne, kabbaliste, spagyrique, rosicrucienne, mystique, hermétique puis pour la modernité, analytique, structurelle, didactique,érudite, livresque et enfin dans ses derniers développements psychologique et universitaire tout a-t-il été dit sur l’Alchimie?
Poésie ? Reste-t-il la voix poétique où le chant profond peut manifester la béatitude?
Les sciences physiques et astrophysiques se voulant sommet d’explication de la cosmogénèse, à ne s’intéresser qu’à la logique de l’atome du savoir la cohérence de l’or de la connaissance ne sera-t-elle pas faible?
Ici dans cette contribution à l’Alchimie méditerranéenne, pour la première fois texte et planche en métaphore nous renvoie au miroir un langage plus androgyne que crépusculaire.
Quel est le résultat de la pratique alchimique?
L’humble violette à la grande altérité pousse-t-elle aux pieds de la maison hermétique?
Chevalier d’Oc
L’étendue d’un travail – burinage de blocs de mots, estampes, illustrations – à l’aune d’une ténacité radieuse qui, de cité en garrigue par le verbe et l’encre armure l’esprit au styrax tel est l’homme.
L’ésotérisme activé, Chrysopée d’un destin libéré, permet la transmutation de ce presque rien d’existence ; les démons énergétiques potentiels à jamais attelés à fleurs de pages qui de vierges se baptisent d’ardeur.
Solitude des créateurs, les grottes actuelles demande de rester sur orbite sans mélancolie car – foin d’arlequinades ! Embruns du Grand Océan, Art majeur, l’appel laisse apparaître ici des jaillissements tout à la fois cosmiques et cellulaires.
Par le dédoublement du point en Verbe, trait ou macule génitrice souhaitons-lui d’entretenir l’embrasement de l’authentique buisson ardent, non par le simple rappel de perceptions immédiates mais par l’Art au sens premier, résultat patent de la contemplation salvatrice.
Michel Zaregradsk