C’est l’histoire de celles, qui tout en gardant la distance et l’expertise qui identifient le travail de revues, veulent s’inscrire dans les débats de la cité, font de leur réflexion une des formes de l’engagement. Fichées à l’intersection du savoir et de la militance, elles sont particulièrement stimulantes car elles doivent plus que d’autres penser tout à la fois la forme de leur discours et leur forme éditoriale. Faire entendre ces revues entre parole et discours, c’est un autre choix de cette édition.
Loin d’épuiser les motifs du Salon : poésie/ville/manières d’éditer/matières à critiquer/internet toujours et encore …. Le Salon comme un immense varia. En somme, un idéal de revue : mobile et insatiable, introspective et prospective.
À consommer sur place.
André Chabin